CONTACT

Si vous souhaitez contacter Adriana Langer à propos de ses livres, vous pouvez envoyer un mail à cette adresse :
langeradriana@yahoo.fr
Adriana se fera un plaisir de lire vos messages et d'y répondre.

mardi 13 octobre 2015

Adriana Langer publiée aux Etats-Unis

Une nouvelle récente d'Adriana Langer, Incognito, traduite en anglais, a été publiée dans la rubrique Art du numéro du 12/10/2015 du Journal of Clinical Oncology, l'une des plus importantes revues de cancérologie au monde.

La nouvelle d'Adriana sur le site du JCO


lundi 28 septembre 2015

Un bon moment dans le Bourbonnais

Le brunch littéraire dans la maison d'hôtes de Lynn et Olivier Chaulieu, "Le jardin des Thévenets", fut très réussi. Adriana Langer a lu l'une des nouvelles de son recueil, "Le syndrome méditerranéen" et Philippe Banquet a lu quelques extraits de son livre "Les chantelloises". Puis les participants ont partagé le brunch concoté par Lynn et tout le monde a pu profiter du soleil.

Le site de la maison d'hôte de Lynn

Quelques photos souvenirs de cette agréable réunion :

 
Lynn Chaulieu, Philippe Banquet et Adriana Langer devant la maison d'hôtes.

Un auditoire attentif.

Adriana concentrée.

Le magnifique buffet préparé par Lynn.


Brunch en plein-air, au soleil bourbonnais (un peu timide).

samedi 12 septembre 2015

Brunch littéraire

Adriana Langer participera à un brunch littéraire, le dimanche 27 septembre 2015, à 11 heures 30, chez Lynn et Olivier Chaulieu,du côté de Vichy, en compagnie de Philippe Banquet.

Elle présentera son recueil, Ne respirez pas,  et répondra aux questions des participants. Elle pourra bien sûr dédicacer son livre aux amateurs.



samedi 16 mai 2015

Une nouvelle du recueil "Ne respirez pas"

Voici la première nouvelle du recueil Ne respirez pas, pour vous donner envie de lire les vingt-deux suivantes.
Vous pouvez bien sûr commander le livre sur Amazon :





- Bonjour Madame, je suis le radiologue. Pourquoi est-ce qu’on fait cet examen ?
- J’ai mal au ventre depuis trois ou quatre mois, alors mon médecin traitant m’a prescrit une prise de sang et un scanner.
- Est-ce qu’il y a d’autres problèmes ? Vous n’êtes pas fatiguée, vous n’avez pas maigri ?
- Maigrir, je le voudrais bien, dit-elle coquettement en souriant. Fatiguée, par contre, oui, je me traîne, tout est lourd, pénible.
- Bon, on va voir ça. On commence l’examen dans cinq minutes. Surtout, quand on vous dit de ne pas respirer, essayez de bien tenir, c’est important.

L’apnée dure vingt-cinq secondes.
Les coupes transversales du scanner apparaissent, les unes après les autres : verdict sans appel. La masse qu’on voit dans la partie droite du pelvis est un cancer de l’ovaire, le liquide envahit tout l’abdomen, le foie aussi est pris.
Le temps d’une apnée – et déjà les images décrivent les derniers mois d’une vie. De minuscules pixels de différentes tonalités de gris : si on agrandissait beaucoup l’image elle deviendrait abstraite, perdant tout sens, carrés anodins, inoffensifs. Pourtant il y a là, inscrites dans ces pixels ineffaçables, la douleur qui aura de plus en plus de mal à céder aux antalgiques banals, puis aux morphiniques ; la chimiothérapie inefficace mais réclamée pour vivre avec un infime espoir ; la chirurgie récusée ; les ponctions d’un ventre qui regonfle sans cesse ; et puis la mort, la famille autour du lit, incrédule. ‘Il y a seulement trois mois elle allait si bien’. Et pour se raccrocher à quelque chose, un sentiment que l’on connaît, où l’on se sent à l’aise, la colère : ‘C’est la chimiothérapie qui l’a tuée, cette médecine moderne et cruelle’. C’est seulement une vieille tante qui parlera ainsi. Les autres se tairont, sachant qu’il n’y a pas de pourquoi, pas de qui, seulement un comment qui se déroule inexorablement.
Comme si un chat s’était emparé de la pelote de sa vie, et la dévidait rapidement, distraitement. Cette boule naguère compacte se trouve là, étendue, exposée nue aux regards. Et médecin, technicien, spectateurs impuissants, sont devenus en quelques instants, bien qu’étrangers, détenteurs des secrets les plus intimes de ce corps. Intrusion impudique dans les entrailles d’autrui, et dans les derniers mois d’une vie dont l’enchaînement sera ainsi. Ainsi et pas autrement.
Sans qu’elle le sache, elle qui enfile soigneusement ses bas transparents, sa jupe bleue, ses escarpins dans la cabine. Non, elle ne sent encore ni le poids de ces petites pattes félines, ni le toucher de leurs griffes aiguisées.



Vingt-cinq secondes d’apnée. Aurait-il mieux valu respirer ?


mardi 5 mai 2015

Adriana Langer publie une nouvelle au Canada

La revue québécoise Moebius publie dans son numéro 45 une nouvelle inédite d'Adriana Langer : Oui.
(Cette revue a déjà publié plusieurs de ses textes).




Et bien sûr son recueil Ne respirez pas est toujours disponible chez Amazon, à la FNAC et dans les librairies !